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Pourquoi mettre du carton dans le potager ?
Comment utiliser le carton. Tout d’abord, arrosez abondamment la zone de légumes que vous allez pailler. Déchirez ensuite le carton en lanières et placez-le directement à la surface du sol, autour de vos légumes. Arrosez maintenant le carton pour qu’il soit bien imbibé d’eau.
Un carton brut, sans colorants chimiques, peut remplacer le paillage classique. Répandu sur une pelouse, il permet de désherber sans retourner le sol et favorise la reproduction des vers de terre.
A volume égal, le carton apportera plus de matière carbonée que le papier (il est un peu plus lourd). De plus, des morceaux de carton donneront une structure aérée au compost avant qu’il ne commence à se décomposer, tandis que le papier peut empêcher l’air de pénétrer.
Il suffit de poser des caisses brunes au sol pour pouvoir nettoyer la friche sans trop d’efforts. Assurez-vous simplement qu’ils sont exempts d’encre et suffisamment épais pour que la lumière ne passe pas à travers. Mais comme les boîtes sont réutilisables à l’infini, elles pourraient encore être mieux utilisées.
Pourquoi ne pas planter au même endroit ?
La rotation des cultures augmente les éléments nutritifs dans le sol et empêche l’accumulation de produits chimiques toxiques ou de substances libérées par certaines plantes cultivées. Ainsi, il permet à l’agriculteur de planter des cultures avec succès sans avoir besoin d’ajouter d’engrais.
En effet, les légumes n’ont pas tous les mêmes besoins nutritionnels. Certains sont gourmands en azote, d’autres en chlorure de potassium, en phosphore… Les cultiver au même endroit appauvrit progressivement le sol en certains éléments, et ce à profondeur constante, au détriment de la génération suivante.
Rotation de 4 ans Le cycle de base est suivi : d’abord, une amélioration de la culture ; puis une culture de légumes « feuilles » exigeants, qui vont consommer de l’azote dans la couche superficielle du sol ; culture ultérieure de légumes « racines », qui puiseront les nutriments dans les couches profondes.
Pourquoi mettre du foin dans son potager ?
En automne : vous pouvez ajouter du foin au sol où l’épaisseur a considérablement diminué. Assurer une bonne épaisseur de paillis permet de préparer le jardin pour l’hiver et de protéger les plantes du froid extrême.
Côté amendement, le foin arrive en tête avec un rapport C/N autour de 30 et 150 pour la paille. Le rapport C/N du foin est plus équilibré avec une décomposition un peu plus rapide. Ce qui me semble plus adapté au potager.
Le foin est un paillage équilibré ! A l’inverse de ces intrants, le foin est un paillis beaucoup moins riche en carbone. Il sera beaucoup plus apprécié par la terre à court terme. L’azote sera moins réquisitionné et, au contraire, le foin le restituera assez rapidement pour nourrir abondamment nos cultures.
Les flocons de lin ou de chanvre sont utiles pour les sols lourds, qu’ils vont alléger. Ils protègent bien contre le refroidissement du sol en fin de saison, donc adaptés aux dernières plantes-racines. Le compost est parfait pour enrichir le sol et sa couleur sombre l’aide à se réchauffer.
Quand commencer un potager en permaculture ?
L’automne est le moment de préparer votre potager pour qu’il soit fantastique au printemps. Vous pouvez récolter vos derniers légumes et mettre les vieilles plantes au compost (si elles ne sont pas malades bien sûr).
L’automne est vraiment le meilleur moment pour créer de nouvelles cultures car le sol a tout l’hiver pour s’améliorer.
Le paillage du sol est également largement utilisé pour préparer le sol en permaculture. C’est une technique recommandée pour fournir de la chaleur au sol, protéger les plantes et retenir l’humidité. En paillant le sol, vous pouvez réduire jusqu’à 40% l’arrosage des plantations.
Quelles couches pour la permaculture ?
Quelques constantes : Ne jamais laisser le sol à nu : vous pouvez utiliser tous les déchets du jardin : brindilles, broyats, paille, foin, tontes de gazon, fumier, feuilles mortes… ou engrais vert.
Le paillis : excellent pour votre jardin Aussi appelé « terre de jardin » ou « bonne terre ordinaire », c’est la terre idéale pour votre jardin en permaculture. Il est facile à travailler et se compose d’humus et d’argile, qui aident à fertiliser les plantes. De plus, le limon retient efficacement l’eau.
Monticules culturels Le terme monticule culturel est très souvent utilisé en référence à la permaculture. L’idée de base est d’augmenter la surface de culture en créant un dôme, mais aussi de créer des microclimats favorables aux différentes plantes.
Quelle surface pour vivre de la permaculture ?
A partir d’une surface de 300 m², le potager devient vraiment nourricier, mais si vous souhaitez être totalement indépendant, comptez 500 à 600 m². Il permet de cultiver des légumes toute l’année et de faire des réserves pour l’hiver grâce à la mise en conserve et à la congélation.
On compte normalement une superficie de 50 m² par personne pour obtenir une quantité suffisante de légumes « de saison » (hors conserves) ; ce qui veut dire qu’un potager de 100 m² vous apporte la quantité nécessaire pour deux personnes une grande partie de l’année, ou un bon complément si vous êtes plus de 2 personnes.
Dans un monde idéal, une superficie d’environ 32 mètres carrés (345 pieds carrés), soit 4 m sur 8 m (13 pieds sur 26 pieds), est généralement suffisante pour faire pousser (presque) tous les légumes qu’une famille mange. quatre personnes de la fin du printemps à l’automne.
Plus un potager est grand dans le cadre des besoins de la famille, plus il est rentable. Quant à la 5ème condition, et non des moindres, c’est une question d’attitude. Pour qu’un potager soit rentable, il est important que le jardinier développe une bonne attitude.